Le tourisme bat son plein à Angers en ce printemps 2025. Les terrasses des restaurants se révèlent être des atouts majeurs pour attirer les clients qui recherchent un peu de fraîcheur dans un cadre convivial. L’aménagement extérieur représente alors un investissement stratégique pour les restaurateurs angevins.
Face aux épisodes caniculaires de plus en plus fréquents, l’installation d’un parasol professionnel s’avère indispensable. Cependant, la démarche nécessite de respecter certaines règles précises. La municipalité d’Angers a récemment renforcé ses exigences concernant l’occupation du domaine public. Par conséquent, les établissements doivent se conformer à trois dispositions essentielles avant de procéder à l’installation de leur équipement.
Sommaire
1. Obtenir les autorisations administratives nécessaires
Avant toute installation de parasols professionnels, vous devez impérativement vous rapprocher de la mairie d’Angers afin d’obtenir une autorisation d’occupation temporaire (AOT) du domaine public. Cette démarche administrative constitue un préalable obligatoire sous peine d’amende et de démontage forcé. Le service Urbanisme de la ville examine chaque demande selon des critères stricts. À noter que les délais d’instruction peuvent s’étendre jusqu’à deux mois, il faut donc anticiper.
De manière pratique, la demande doit inclure un plan détaillé de votre terrasse avec l’emplacement exact du parasol, ses dimensions précises et le descriptif technique de l’équipement. Notons que dans certains secteurs du centre historique d’Angers, des restrictions supplémentaires s’appliquent en raison du périmètre classé. Les parasols ne doivent pas dépasser une certaine hauteur ni empiéter sur la voie de circulation des piétons. Un espace minimal de 1,40 mètre doit en effet être maintenu pour le passage.
La redevance annuelle varie selon la surface occupée ainsi que l’emplacement. Elle est calculée au mètre carré et fait l’objet d’une révision chaque année. Bien sûr, le non-respect de ces règles peut entraîner des sanctions financières importantes. Il est donc impérieux de régulariser votre situation avant l’installation.
2. Choisir un équipement qui puisse faire face aux contraintes locales
Le choix de votre parasol professionnel doit répondre à plusieurs exigences techniques et esthétiques. Les conditions météorologiques angevines imposent un équipement résistant au vent et aux intempéries. Vous allez miser sur un modèle avec une armature en aluminium anodisé ou en acier inoxydable pour garantir sa longévité.
Dans l’idéal, il faut que la toile offre une protection efficace contre les UV avec un indice minimum de 50+, mais elle doit aussi résister à la décoloration. Les fabricants comme Gaggio proposent aujourd’hui des tissus traités anti-taches et imperméables qui facilitent l’entretien. Pour une installation durable, privilégiez un système d’ancrage au sol avec une platine ou un socle lesté d’au moins 70 kg pour les grands modèles.
En termes d’esthétique, il est recommandé d’aller sur des couleurs sobres qui s’harmonisent avec le patrimoine architectural. Les tons neutres comme le beige, le gris clair et le blanc cassé sont généralement bien acceptés par les services d’urbanisme. Évitez les couleurs criardes de même que les motifs trop visibles qui pourraient dénaturer le paysage urbain. Certains fournisseurs locaux proposent des solutions personnalisées conformes aux recommandations municipales.
3. Respecter les normes de sécurité et d’accessibilité
L’installation d’un parasol professionnel doit garantir la sécurité de vos clients et du public. À cet effet, la hauteur minimale requise est de 2,20 mètres en vue de permettre une circulation fluide et éviter tout risque d’accident. Il est préférable que le système de fermeture soit facilement manipulable et sécurisé pour prévenir tout déploiement intempestif.
La structure ne doit pas entraver l’accès aux bouches d’incendie ni aux sorties de secours. Et un espace de dégagement suffisant autour des dispositifs de sécurité est obligatoire. En cas d’orage ou de vents violents, le parasol doit pouvoir être replié rapidement. Certains modèles disposent d’un système de sécurité automatique qui se déclenche au-delà d’une certaine vitesse de vent.